À partir du constat selon lequel l’ère de l’imprimerie a bel et bien répandu la littérature médiévale, cet ouvrage interroge l’évolution de l’idéal chevaleresque entre Moyen Âge et Renaissance, et plus particulièrement la construction progressive d’un genre, le roman de chevalerie. Pour cela, la question est abordée sous l’angle de l’« éditorialité ». Cette perspective permet de développer mais aussi de dépasser l’approche traditionnelle de l’histoire littéraire qui néglige parfois les réalités contextuelles au profit des seules réalités textuelles. Le roman est ainsi appréhendé comme un produit culturel et médiatique, et l’éditeur comme une instance créatrice participant à la genèse de l’œuvre et à son sens.
Thèse d’habilitation Philosophisch-Historische Fakultät, Universität Basel